Dans une déclaration envoyée à l'agence Lusa, le SEF a précisé que l'enquête était menée sous la coordination du ministère public et que, la semaine dernière, une opération a été réalisée qui a permis de créer un citoyen national ainsi que la société qu'il possède.

Le communiqué de presse explique que l'homme est soupçonné d'"exploiter des travailleurs étrangers, principalement de la péninsule indienne [composée de pays comme l'Inde, le Pakistan et le Bangladesh]", qui séjournent illégalement sur le territoire national.

Le suspect ne paierait pas de salaire pour son travail et dans certains cas, comme cela a été confirmé au cours de l'action, il demande aux travailleurs de payer des sommes d'argent comme condition préalable à l'établissement d'une relation de travail, déclare le SEF.

"Il y a eu des perquisitions de véhicules et de la résidence du défendeur dans la zone d'Almada et dans une maison à proximité de Covilhã, où les travailleurs ont été placés sans les conditions minimales d'habitabilité et où six citoyens étrangers ont été identifiés", détaille l'information.

Le défendeur a été soumis à la mesure de contrainte d'une clause d'identité et de résidence.

L'enquête de SEF a débuté en octobre et a compté sur la collaboration d'une organisation non gouvernementale dédiée à l'aide aux victimes du trafic des êtres humains.

Deux douzaines d'agents de SEF ont participé à l'opération.