Selon le ministère de l'Intérieur, cité par l'agence de presse saoudienne (SPA), la "suspension temporaire" entrera en vigueur le 3 février à 21 heures, heure locale (18 heures à Lisbonne).

Les pays inclus dans la "liste noire" sont : Portugal, États-Unis d'Amérique (USA), Allemagne, Afrique du Sud, Argentine, Brésil, Égypte, Émirats arabes unis, France, Inde, Indonésie, Irlande, Italie, Japon, Liban, Pakistan, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Turquie.

Les citoyens saoudiens, ainsi que les diplomates et les professionnels de la santé de ces nations sont autorisés à entrer dans le pays, mais "dans le cadre des mesures de précaution" recommandées par les autorités sanitaires, a-t-il ajouté.

L'annonce officielle de ces restrictions aux frontières fait suite à l'avertissement donné par le ministre de la santé Tawfiq al-Rabiah, qui a mis en garde contre la nécessité d'imposer des mesures encore plus restrictives si la population saoudienne ne se conformait pas aux mesures en vigueur jusqu'à présent.

L'Arabie Saoudite a compté 368 000 infections et 6 400 décès depuis le début de la pandémie. Le pays le plus peuplé du Golfe persique (environ 34 millions d'habitants) est également le plus touché par le SRAS-CoV-2.

Début janvier, on comptait moins de 100 infections quotidiennes - un chiffre qui contraste avec les presque 5 000 de juin - mais depuis, les autorités sanitaires ont constaté une augmentation, avec 310 autres au cours des dernières 24 heures.