Les médecins qui se portent volontaires afin d'aider le service de santé public portugais, complètement dépassé, disent qu'on décline leur aide ou qu'ils se heurtent à une bureaucratie inutile. Depuis mars dernier, des milliers de médecins, la plupart à la retraite, mais certains dans les secteurs privé et public, ont proposé de faire des heures supplémentaires pour aider les hôpitaux publics, mais peu ont été contactés. Sous la houlette de l'éminent chirurgien Gentil Martins, des dizaines de médecins ont accusé le gouvernement de "pure incompétence" dans une lettre diffusée lundi.