Selon les informations publiées par l'Institut national de la statistique (INE), le mouvement des marchandises et du courrier a totalisé 14,8 milliers de tonnes, ce qui correspond à une croissance de 2,6 pour cent (-33,4 pour cent en février).

Il convient de noter que ces variations d'une année sur l'autre, en mars, se concentrent sur le premier mois de 2020 au cours duquel l'impact de la pandémie Covid-19 s'est déjà fait sentir de manière " significative ", précise l'institut.

Pour l'ensemble du premier trimestre 2021, selon l'INE, le nombre de passagers traités dans les aéroports nationaux a diminué de 84,4 % (contre une réduction de 15,4 % au premier trimestre 2020).

En mars 2021, 4200 avions ont atterri dans les aéroports nationaux pour des vols commerciaux, ce qui représente une baisse de 58,1 pour cent en glissement annuel (-76,7 % en février et -62,0 % en janvier) et le mouvement de 436,3 milliers de passagers (entre embarquements, atterrissages et transits directs) a été enregistré, ce qui représente une baisse de 78,1 % en glissement annuel (-92,9 % en février et -79,3 % en janvier).

Le mouvement des marchandises et du courrier a totalisé 14,8 mille tonnes, ce qui correspond à une croissance de 2,6 % (-33,4 % en février et -30,2 % en janvier).

Si l'on considère les passagers débarqués dans les aéroports nationaux en mars 2021, environ 57 % correspondaient à un trafic international (82 % au cours de la même période), la plupart provenant d'aéroports situés sur le continent européen (49 %).
Quant aux passagers embarqués, environ 54 % étaient internationaux (84 % au cours de la même période l'année dernière), la principale destination étant les aéroports du continent européen (46 %), a précisé l'INE.

Si l'on compare le nombre d'avions atterris et le nombre de passagers débarqués quotidiennement entre janvier et mars 2021 avec la même période en 2020, dans la seconde moitié du mois de mars, qui coïncide avec le début des restrictions adoptées au niveau de l'espace aérien en raison de la pandémie, plus précisément dans les derniers jours de ce mois, on observe un renversement de tendance et une croissance des deux indicateurs.

Ces indicateurs restent cependant à des niveaux très bas par rapport au trafic enregistré dans la même période avant la crise pandémique, a précisé l'INE.