Soulignant que la mutation détectée en Inde est entre 40 et 60 % plus transmissible que la variante détectée au Royaume-Uni, et qu'elle est également associée à un risque plus élevé d'hospitalisations et de décès, l'agence européenne note que "ceux qui n'ont reçu que la première dose - d'une vaccination à deux doses - sont moins protégés contre l'infection par la variante Delta que contre les autres variantes, quel que soit le type de vaccin".

"En revanche, la vaccination complète offre une protection presque équivalente contre le variant Delta", ajoute l'ECDC.

Pour cette raison, le centre européen souligne que "la vaccination complète de tous les groupes à risque accru de covid-19 sévère doit être réalisée dès que possible afin de réduire le risque d'hospitalisations et de décès".

En outre, et "afin d'obtenir une protection maximale dans le délai le plus court possible, il est recommandé que les personnes présentant un risque accru d'effets graves du SRAS-CoV-2 reçoivent une deuxième dose de vaccin peu après l'administration de la première dose", conseille l'ECDC.

Et à l'heure où plusieurs pays européens appliquent ou envisagent d'assouplir les restrictions à temps pour l'été, l'ECDC prévoit que, "dans un scénario de réduction progressive de 50 % des mesures d'intervention non pharmaceutiques d'ici le 1er septembre, l'incidence du SRAS-CoV-2 devrait augmenter dans tous les groupes d'âge, l'incidence la plus élevée étant observée chez les moins de 50 ans".

Outre l'"accélération de la vaccination" pour accroître la couverture vaccinale, l'ECDC recommande aux États membres de l'UE de s'engager à appliquer un "niveau suffisant" de restrictions pour contenir la transmission communautaire et améliorer encore la "détection précoce des variantes émergentes du SRAS-CoV-2".