En raison de l'ampleur du procès et du nombre d'accusés et d'avocats, il se déroule dans un pavillon Europarque.

Les prévenus (98 personnes âgées de 28 à 86 ans et 47 sociétés) sont accusés de centaines de délits de fraude fiscale. Trois des prévenus sont également accusés de délits liés à la fraude informatique. Deux des prévenus sont en détention provisoire dans le cadre d'une autre affaire.

En cause, un système de fausses factures qui se serait déroulé sur une période de six ans, entre 2010 et 2016, dans le but d'obtenir des avantages fiscaux indus en matière de TVA et d'IRC, en annulant ou en réduisant le montant de l'impôt à livrer à l'État.

Parmi les prévenus figurent plusieurs hommes d'affaires du secteur du liège, qui auraient acheté les factures fictives en échange de récompenses pécuniaires, et plusieurs personnes physiques accusées d'avoir vendu les factures émises au nom de sociétés écrans et sans activité réelle.

Le député a demandé que la somme de 25,7 millions d'euros, correspondant aux biens présumés obtenus par les défendeurs avec la commission du crime, soit déclarée comme une perte pour l'État.