Albufeira, Aveiro, Braga, Caldas da Rainha, Coimbra, Faro, Funchal, Guimarães, Lisbonne, Mafra, Porto, Santarém, Sines et Viseu sont les villes portugaises où des manifestations sont prévues aujourd'hui pour réclamer des "plans concrets" contre la crise climatique que le mouvement assimile à "d'autres crises socio-économiques comme le racisme, le sexisme, la discrimination des handicapés et l'inégalité des classes".

À Lisbonne, le rassemblement est prévu à 10 heures dans le jardin Amália Rodrigues, en haut du Parque Eduardo VII, et défilera jusqu'à Arco do Cego, tandis qu'à Porto, les manifestants se réuniront à 15 heures dans un défilé à travers la Praça da República.

La militante suédoise Greta Thunberg, qui a impulsé le mouvement en 2018 en manquant les cours pendant plusieurs semaines pour protester contre l'absence d'action climatique devant le parlement suédois, participera à la manifestation prévue ce matin dans la capitale allemande, Berlin.

Dans le manifeste international créé pour soutenir la grève, le mouvement reproche à "l'élite de tout le Nord" la "destruction des terres des "peuples et zones les plus affectés" par le colonialisme, l'impérialisme, les injustices systémiques et la cupidité cruelle qui ont fini par provoquer le réchauffement climatique."

Parmi les mesures réclamées par les Vendredis pour l'avenir figurent des "correctifs climatiques antiracistes", l'annulation des dettes découlant des événements climatiques extrêmes et des "fonds d'adaptation" au service des communautés.