"Compte suspendu. Twitter suspend les comptes qui violent les règles de Twitter", peut-on lire sur la page d'André Ventura.

S'adressant à Correio da Manhã, le leader du parti Chega a déclaré qu'il s'agissait de "la plus grande censure et persécution du Portugal moderne", ajoutant qu'il allait "exiger des comptes".

Pour André Ventura, la suspension de Twitter "consiste à couper les canaux de communication avec le leader de l'un des plus grands partis politiques portugais".

En mai, Twitter a bloqué temporairement le compte d'André Ventura, après avoir écrit qu'il souhaitait que le ministre de l'intérieur, Eduardo Cabrita, soit décapité.

À l'époque, le réseau social a estimé que le leader de Chega avait violé les règles "contre les abus et le harcèlement", ayant appliqué une suspension du compte pendant 12 heures.