Pour João Pedro Matos Fernandes, "tout comme le Portugal regrette d'avoir une matrice énergétique très dépendante de l'importation de combustibles fossiles, il ne devrait pas souffrir d'un point de vue économique en important du lithium qu'il peut extraire".

"Ce que nous voulons, c'est un projet industriel au Portugal qui utilise ce même lithium autant que possible dans la chaîne industrielle, à travers "l'extraction, le raffinage, la construction de cellules, de batteries et le recyclage de ces batteries, parce qu'évidemment nous ne devrions les obtenir que du sol et nous devrions en extraire la quantité minimale", a-t-il déclaré.

Malgré l'objection du public à l'extraction de ce métal, le fonctionnaire soutient que "le lithium est essentiel pour la décarbonisation et le lithium est essentiel pour la numérisation de l'économie".

Matos Fernandes a également souligné que "ce qui est fait est, en discussion publique, une évaluation environnementale stratégique, complètement transparente et publique", après avoir été interrogé sur les plaintes selon lesquelles les maires n'ont pas été entendus.

La Direction générale de l'énergie et de la géologie (DGEG) a mis en consultation publique le rapport préliminaire d'évaluation environnementale du programme de prospection et d'exploration du lithium des huit zones potentielles pour le lancement de la procédure d'appel d'offres. La période de consultation publique initialement prévue jusqu'au 10 novembre a cependant été prolongée jusqu'au 10 décembre.

Le rapport préliminaire d'évaluation environnementale du programme de prospection et d'exploration du lithium (PPP Lithium) a identifié "certains risques" dans les huit zones potentielles du nord et du centre du pays, reconnaissant néanmoins qu'il s'agit d'une opportunité pour la "décarbonisation de l'économie".

Selon le rapport, le programme "est une opportunité pour la société et l'économie d'évoluer vers la décarbonisation de l'économie et de poursuivre la stratégie de transition énergétique".

Dans le document préliminaire, huit zones du nord et du centre du pays ont été analysées : Arga (Viana do Castelo), Seixoso-Vieiros (Braga, Porto et Vila Real), Massueime (Guarda), Guarda - Mangualde (quatre zones réparties entre Guarda, Viseu, Castelo Branco et Coimbra) et Segura (Castelo Branco).