Marcelo Rebelo de Sousa a déclaré que la Commission européenne "a un paquet de mesures ou de suggestions" pour les États membres "pour le court terme, jusqu'en mars, avril".

"Il faut espérer ou souhaiter que la situation ne se poursuive pas dans les termes qui existent aujourd'hui au-delà de mars et avril, parce qu'alors elle commencerait à peser encore plus sur ce que nous voulons tous, c'est-à-dire la récupération du temps perdu dans l'économie de l'Europe et du monde", a ajouté le chef de l'État.

Pour Marcelo Rebelo de Sousa, il s'agit d'un problème mondial et d'une préoccupation collective : "La question des carburants concerne tous les partis, le gouvernement et les partis d'opposition, au Portugal, dans l'Espagne voisine, dans l'Union européenne et dans de multiples pays du monde, car les facteurs qui pèsent sur les prix sont dans de nombreux cas communs à plusieurs pays du monde".

Selon l'économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI), les prix de l'énergie, dont la hausse inquiète les investisseurs, devraient se modérer "d'ici la fin du premier trimestre 2022".

"Pour le moment, même si les prix à court terme, pendant les mois d'hiver, restent élevés, nous nous attendons à ce qu'ils baissent d'ici la fin du premier trimestre de l'année prochaine et pendant le second semestre", a déclaré Gita Gopinath, dans une interview à l'AFP.

Selon Gopinath, "le grand risque" serait un hiver rigoureux qui entraînerait "des coupures de courant beaucoup plus importantes et des coupures de courant ayant un effet beaucoup plus important sur le monde."

"Le pire scénario est d'avoir un hiver particulièrement rigoureux dans l'hémisphère nord, avec une augmentation de la demande d'énergie, tout en n'étant pas en mesure de résoudre le problème des perturbations des chaînes d'approvisionnement", a-t-elle conclu.