S'adressant à l'agence de presse Lusa, la secrétaire d'État à la Citoyenneté et à l'Égalité a révélé qu'à la fin du mois de septembre, 19 personnes avaient été tuées dans le cadre de violences domestiques, 14 femmes et cinq hommes.

C'est juste un décès de moins qu'à la même période l'année dernière, mais loin des 27 personnes assassinées au cours des neuf premiers mois de 2019, dont 19 étaient des femmes, sept des hommes et il y avait même un enfant.

"Ce sont des chiffres brutaux. Ce sont des chiffres qui doivent continuer à nous inquiéter", a souligné le secrétaire d'État.

En ce qui concerne les mesures appliquées aux agresseurs, Rosa Monteiro a ajouté que, en analysant depuis 2019, il est possible de voir qu'"il y a une évolution croissante des mesures appliquées", des mesures coercitives avec éloignement, aux peines de prison effectives, en passant par "les pratiques de la justice qui évitent la re victimisation".

Les données officielles montrent qu'à la fin du troisième trimestre de cette année, il y avait 1 140 personnes arrêtées pour le délit de violence domestique.