"[L']accord entre la République portugaise et la République de l'Inde sur le recrutement de citoyens indiens pour travailler en République portugaise, signé à Lisbonne, le 13 septembre 2021, a été approuvé", selon un communiqué du Conseil des ministres.

L'accord entre le Portugal et l'Inde définissait "les procédures d'admission des citoyens indiens pour exercer une activité professionnelle, dans le cadre d'un contrat de travail, sur le territoire de la République portugaise".

Cet accord bilatéral vise à faciliter "les flux migratoires de travail légaux et sûrs entre les deux pays", en établissant les procédures pour que les citoyens indiens puissent exercer une activité professionnelle, dans le cadre d'un contrat de travail, au Portugal, a expliqué le ministère des Affaires étrangères à Lusa.

La même source avait également révélé que la négociation de l'accord sur l'immigration légale des travailleurs marocains au Portugal est "à un stade avancé" et que le texte final pourrait être conclu lors d'une réunion ce mois-ci.

La négociation de l'accord a été annoncée par le gouvernement après qu'à la fin de l'année 2019, des cas ont commencé à apparaître de Marocains tentant de débarquer illégalement sur la côte de l'Algarve, faisant naître des soupçons sur une nouvelle route de migration illégale.

Productions audiovisuelles

Le Conseil des ministres a également approuvé un accord entre le Portugal et l'Inde sur la "coproduction audiovisuelle", signé à New Delhi le 14 février 2020.

"Cet accord a pour objectif la coopération entre le Portugal et l'Inde dans le secteur audiovisuel, et donc de promouvoir et de faciliter la coproduction de films entre les deux États".

"L'accord établit les conditions de reconnaissance des films coproduits par des producteurs portugais et indiens comme des films équivalents aux films nationaux, aux fins qui y sont prévues".

Le gouvernement a également approuvé l'accord international avec Andorre pour "la coopération dans les domaines de la culture, de l'éducation, du tourisme et de l'e-gouvernement", qui avait été signé à Lisbonne le 22 juin.

"Cet accord vise à établir une base juridique qui facilite la coopération entre les parties, conformément à la législation en vigueur dans les deux États", indique le communiqué du Conseil des ministres.