"Aujourd'hui, nous avons parlé des heures de travail, de leur déréglementation et de leurs conséquences dans la vie de ceux qui travaillent. Il ne vaut pas la peine de perdre du temps à démontrer les implications, les injustices et les problèmes qui résultent de la charge de travail brutale et non réglementée, chacun d'entre vous, chacun des travailleurs connaît bien cette dure réalité. Il vaut la peine de poursuivre la lutte pour la réduction du temps de travail à 35 heures par semaine, sans perte de salaire."

Jerónimo de Sousa a également voulu parler des "problèmes concrets" des travailleurs de l'Administration publique au Portugal, et de la "non-valorisation des carrières", et des "années successives de stagnation salariale et de perte de pouvoir d'achat".

"Les travailleurs ne peuvent pas être des pions dans les mains d'opérateurs privés, ce sont des hommes et des femmes qui méritent le respect et leur valorisation est urgente".

Jerónimo de Sousa a critiqué les partis PS et PSD pour ce qu'ils défendent dans le domaine du travail et a assuré aux travailleurs qu'ils peuvent toujours compter sur le PCP et la CDU pour faire des "avancées" et "valoriser le travail et les travailleurs".

"Nous sommes à quelques jours des élections législatives, chacun d'entre vous, chacun des travailleurs, sait sur quoi il peut compter. Il sait qu'avec le PS, le PSD et leurs successeurs, chacun des problèmes identifiés et traités ici aujourd'hui n'aura que deux voies : soit maintenir, soit aggraver l'inacceptable réalité existante", a-t-il argumenté.