Après plusieurs décisions de justice concernant les locations de vacances, le 22 mars, la STJ a créé un précédent qui influencera les tribunaux confrontés au même problème à l'avenir. Ce précédent intervient après plusieurs décisions, dont deux arrêts différents de la Cour d'appel de Porto et de la Cour d'appel de Lisbonne.

Ainsi, selon Público, le STJ a établi que dans un même bâtiment, un logement permanent et un logement temporaire (à des fins touristiques), ne peuvent plus coexister. Ce précédent n'est pas contraignant, mais il a une grande influence sur les décisions des tribunaux.

Cette décision, qui sera applicable à tous les logements locaux, fait suite à la position des tribunaux de Porto, qui considéraient comme illégale l'utilisation d'un appartement à des fins de logement local. Cette décision a été confirmée par la Cour d'appel, qui a condamné les défendeurs à fermer l'espace et à payer une amende journalière de 150 € à partir de la date de la décision jusqu'à ce qu'ils cessent leur activité.

En outre, l'un des juges à l'origine de la décision a admis que d'autres affaires de ce type devraient désormais être portées devant les tribunaux, demandant la fermeture de ces établissements, car de nombreux résidents se plaignent souvent du bruit la nuit, de la saleté et de l'usure des parties communes de l'immeuble ou de l'accès des personnes extérieures aux garages.

Tout compte fait, le responsable de l'association locale de logement, Eduardo Miranda, a déclaré à TSF que cette décision ne fera pas de différence, car aller devant les tribunaux est coûteux et lent, et depuis 2018, il existe déjà une procédure simple qui permet aux associations de logement de demander aux conseils de fermer les unités locales de logement sur la base du bruit.