"Cela signifie qu'au cours des quatre prochaines années, nous devrons être capables de faire un effort commun - société, État, entreprises - pour que le poids des salaires portugais dans le PIB soit, au moins, identique à ce qui existe dans la moyenne européenne", a souligné le Premier ministre.

Toutefois, cette augmentation de la proportion de 45 à 48 pour cent, a calculé le chef du gouvernement, "implique une augmentation de 20 pour cent du salaire moyen dans le pays". "C'est l'objectif que nous devons nous fixer et que nous devons être capables d'atteindre collectivement", a-t-il ajouté.

"Nous devons avoir un accord à moyen terme, à l'horizon de cette législature, sur la perspective d'évolution des revenus. L'État ne veut pas être écarté de cette équation, nous savons que nous pouvons et devons apporter une contribution pour que cette amélioration des revenus soit effective", a-t-il noté.

Selon le premier ministre, cité par Lusa, "l'État peut et doit aider, avec des politiques publiques", dans le sens "d'augmenter le revenu disponible des familles, et en particulier des jeunes, alors que les entreprises font cet effort d'augmenter significativement les salaires qu'elles versent".

En 2021, selon les données de l'Institut national de la statistique (INE), la rémunération brute mensuelle moyenne par travailleur a augmenté de 3,4 %, pour atteindre 1 361 €.