Le décret remis à l'Assemblée de la République modifie le code pénal afin d'inscrire dans la loi que les crimes de viol et d'abus sexuels sur des enfants sont exemptés de la possibilité de suspendre l'exécution des peines de prison.

Dans l'initiative, Chega fait valoir que, "en l'état, le système permet la libération de personnes qui ont commis des crimes graves contre leurs concitoyens, parmi lesquels se trouvent les plus sans défense".

"La plupart de nos concitoyens regardent les tribunaux d'un œil critique parce qu'ils ne comprennent pas qu'un crime comme l'abus sexuel d'enfants, socialement répugnant et avec un degré de gravité marqué, puisse voir l'exécution de la peine de prison suspendue", considèrent les députés du parti d'extrême droite.

Et ils critiquent le fait que "le Portugal a le régime le plus indulgent" parmi les "pays du Conseil de l'Europe".