L'annonce a été faite lors d'une session publique à laquelle ont assisté le maire de Lisbonne, Carlos Moedas, le président adjoint de l'ATL, José Luis Arnaut, et le président de l'entité touristique régionale de la région de Lisbonne (ERT- RL), Victor Costa.

Cibler les marchés étrangers

Selon Vítor Costa, la majeure partie des investissements prévus sont sur des plans de marketing et de vente pour les entreprises sur les marchés étrangers (trois millions d'euros), y compris la participation à des événements internationaux, des campagnes en ligne et des actions de promotion et de vente.

Le plan de marketing et de vente sur le marché national, quant à lui, atteindra un montant de 392 mille euros et "s'adresse aux centres touristiques à promouvoir ou en développement définis dans le plan stratégique". (Tejo, Costa da Caparica, Arrábida et Mafra), ainsi qu'aux "produits transversaux, tels que le surf, le soleil et la mer, le golf et la nature".

Nous avons l'intention de donner un coup de pouce aux zones moins développées de la région de Lisbonne", a justifié Vítor Costa, ajoutant que 14 demandes ont été approuvées, avec la participation de 18 entreprises, et que le programme "est encore ouvert".

Un soutien est également prévu pour attirer des congrès, d'entreprises et d'associations, avec une dotation d'environ 510 000 euros à cette fin. Dans ce contexte, 78 demandes ont été approuvées jusqu'à présent.

Le tourisme est central et constitue une priorité pour le conseil municipal de Lisbonne", a déclaré le maire, Carlos Moedas, dans son discours. "il doit apporter quelque chose aux Lisboètes", afin de "ne pas créer de frictions".

Le maire social-démocrate, qui préside l'ATL, a loué les efforts du secteur privé dans la promotion du tourisme, en faisant valoir qu'ils "doit être continu".

De plus en plus à la mode

"La promotion doit être cohérente et solide. Lisbonne est de plus en plus à la mode et nous ne pouvons pas passer à côté", a-t-il souligné, en regrettant toutefois cependant, les "longues files" enregistrées à l'arrivée à l'aéroport de Lisbonne qui, selon Carlos Moedas, "donne une mauvaise image" du pays.