Selon un rapport de Dinheiro Vivo, Banco de Portugal (BdP) a 12 demandes d'autorisation d'activité dans les services avec des actifs virtuels (aka crypto actifs et cryptocurrencies) en attente de décision. Autrement dit, il y a 12 courtiers en actifs numériques qui attendent une licence de la BdP pour développer des opérations au Portugal.

Les décisions finales de la BdP devraient être connues d'ici la fin de l'année, à moins que le superviseur ne demande des données supplémentaires aux entreprises, ce qui prolongerait les délais jusqu'en 2023.

Actuellement, cinq sociétés opèrent au Portugal : Criptoloja, Mind The Coin ; Digital Luso ; Utrust ; Bison Digital Assets. Si la BdP accepte toutes les demandes encore en cours d'examen, le nombre de bourses de crypto-monnaies passera de cinq à 17 au Portugal.

Parmi les entreprises qui ont l'intention d'entrer sur le marché national, une entité se démarque : Binance. Considérée comme la plus grande bourse d'actifs numériques, Binance a formulé une demande de licence en juillet. Bien qu'il attende toujours une décision finale, le courtier recrute déjà dans le pays, avec six postes vacants ouverts et annoncés sur sa plateforme pour le Portugal.

Certains signes indiquent que le secteur national des actifs virtuels se développe et va bientôt croître. Cependant, les sociétés de crypto-monnaies sont confrontées à des difficultés pour mener une activité normale, car les grandes banques bloquent l'accès aux comptes bancaires, ce qui rend difficile la gestion des opérations.

Comme le rapporte le Jornal de Negócios, mercredi, les banques Caixa Geral de Depósitos (CGD), BCP, Santander, Abanca et BiG ferment les comptes bancaires de quatre des cinq gestionnaires de cryptoactifs ou refusent d'ouvrir des comptes aux entreprises qui possèdent des plateformes d'actifs numériques.

La BdP garantit qu'elle suit la question, mais souligne que les compétences, en matière de crypto-actifs, ne s'étendent pas aux "domaines qui vont au-delà de la prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme".

En d'autres termes, "la décision d'ouvrir ou de maintenir des comptes bancaires dépend, dans ces cas, des politiques de gestion des risques que chaque institution bancaire entend mener". Ainsi, les sociétés de crypto-monnaies ne sont pas protégées de l'accès aux comptes bancaires, comme un établissement de crédit ou des paiements.