Cette demande a été approuvée par la commission parlementaire des affaires constitutionnelles, des droits, des libertés et des garanties et a reçu le vote favorable de tous les partis présents.

"Nous savons tous qu'il y a des citoyens nés au Portugal de parents qui étaient déjà au Portugal au moment de la naissance et qui vivent ici, certains atteignant l'âge de 40 ans et quelque - j'ai pu rencontrer un de ces cas - qui n'ont pas de nationalité. Ils n'ont pas de nationalité mais ils n'ont pas non plus de documents parce que leur situation est complètement irrégulière", a souligné la députée communiste Alma Rivera lors de la présentation du texte.

La députée du PCP a déclaré que ces personnes "se trouvent dans une situation de vulnérabilité accrue" et qu'il est important "de comprendre pourquoi et quelles sont les limites et ce qui empêche de contourner ces situations".

Dans la demande, les communistes affirment qu'"il existe un nombre incalculable de citoyens qui sont nés au Portugal, mais pour les raisons les plus diverses, y compris le fait que leurs parents n'ont jamais pu régulariser leur famille avant leur naissance ou qu'ils n'ont pas eu la capacité ou la manière de rassembler toute la documentation qui le prouve, ils ne sont pas reconnus comme citoyens portugais".

Pour le PS, le député Pedro Delgado Alves a salué le dépôt de la demande et a admis que d'autres entités pourraient être entendues sur le sujet.

"Le travail d'extension [de la loi sur la nationalité], tant en 2018 qu'en 2020, allait dans le sens d'essayer d'éviter au maximum que ces personnes se retrouvent dans cette situation de ne pas avoir accès à ce qui, dès le départ, est leur nationalité, qui est souvent leur nationalité d'origine. Si nous avons encore quelque chose à corriger, je pense que c'est une bonne occasion de le faire maintenant", a-t-il défendu.

Mónica Quintela, du PSD, a également salué la présentation de la demande et a souligné qu'"il faut voir les lacunes qu'il faudra combler" dans cette loi.

Le leader parlementaire de Chega, Pedro Pinto, et la députée de l'Initiative Libérale(IL) Patrícia Gilvaz ont également jugé cette audition pertinente.