André Ventura a déclaré qu'il demandera une audience au Président de la République, dans laquelle il exigera " concrètement la convocation d'un référendum, en harmonie avec la législation en vigueur ici à l'Assemblée de la République sur le sujet de l'euthanasie ", qu'il considère comme " la seule façon de résoudre ce problème de manière pacifique et consensuelle ".

Le leader de Chega s'adressait aux journalistes à l'Assemblée de la République, après que la Cour constitutionnelle (CT) ait déclaré inconstitutionnelles certaines des normes du décret qui réglemente la mort médicalement assistée, en réponse à la demande d'inspection préventive du président de la République.

Suite à cette décision, le Président de la République a opposé son veto à ce décret parlementaire comme étant inconstitutionnel, comme l'exige la Constitution, et le diplôme sera maintenant renvoyé à l'Assemblée de la République.

André Ventura a défendu que "ce processus ne peut être résolu que par un référendum", soutenant qu'"une question de cette importance, déclarée deux fois inconstitutionnelle par le TC, ne peut être résolue qu'avec la participation directe des citoyens portugais".

Le président de Chega a souligné "les avantages" d'un référendum, considérant que "la question sera validée par la Cour constitutionnelle" et qu'il y aura un "débat social à ce sujet".

"Il a aussi l'avantage que, indépendamment des majorités et dans une législature dont personne ne croit qu'elle arrivera à son terme, nous n'avons pas à avoir le droit de revenir sur cette loi immédiatement après avoir eu une majorité au parlement", a-t-il ajouté.

La Cour constitutionnelle a estimé qu'il y avait "un manque intolérable de définition quant au champ d'application exact" du décret sur la mort médicalement assistée, notant que le Parlement est allé "plus loin", en modifiant "dans des aspects essentiels" le diplôme précédent.

Il s'agit du troisième décret approuvé par le Parlement pour dépénaliser la mort médicalement assistée en l'espace d'environ deux ans.

Le premier a également été déclaré inconstitutionnel par le TC, en mars 2021, suite à une demande d'inspection préventive du président de la République, en raison d'une densification normative insuffisante.

En novembre de la même année, Marcelo Rebelo de Sousa a utilisé le veto politique par rapport au deuxième décret parlementaire sur cette question, car il contenait des expressions contradictoires.


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