Le lancement du premier timbre cryptographique portugais "renforce le rôle de CTT comme l'un des opérateurs postaux les plus disruptifs et actifs dans le développement de nouveaux produits et services dans tous les domaines de l'entreprise, y compris la philatélie", déclare la société dirigée par João Bento, et rapporté par JN.

Le développement du timbre crypto a été fait en partenariat avec la startup estonienne Stampsdaq, une entreprise dédiée à la coopération avec les opérateurs postaux du monde entier, comblant le fossé avec les collectionneurs, disent les CTT.


"Innovation


"Le CTT a maintenu, tout au long de ses 170 ans d'existence en tant qu'émetteur officiel de timbres, une excellente réputation en matière de développement technologique et d'innovation artistique", explique le directeur de la philatélie du CTT, Raul Moreira.

En d'autres termes, "nous avons été les premiers au monde à émettre un timbre en liège, les premiers à produire des timbres en tissu de soie, les premiers à inclure des LED activées à distance dans les timbres et aussi les premiers à insérer une feuille de graphène dans un bloc philatélique (forme cristalline du carbone) où un poème de Miguel Torga a été gravé et lu par le biais d'une application".

Ce pari "s'inscrit dans notre mission d'être très innovant dans les timbres que nous émettons et nous pensons que ce timbre cryptographique plaira à la fois aux anciens et aux nouveaux collectionneurs. Nous avons choisi StampsDaq comme partenaire pour le timbre numérique car nous partageons une vision commune de l'avenir de la philatélie", conclut Raul Moreira.


NFT


"Les NFT sont des fichiers numériques avec des attributs de rareté, qui peuvent être comparés à des œuvres d'art avec une certaine valeur marchande, étant basés sur la 'blockchain' (une structure qui stocke les enregistrements transactionnels du grand public sous la forme de bases de données) pour garantir l'authenticité et la sécurité", explique le CTT.

Le timbre cryptographique "Caravela" sera émis à 40 000 exemplaires au total, avec une valeur faciale de 9,90 euros : 30 000 en format physique, avec son "jumeau" numérique, en NFT, et 10 000 exemplaires exclusivement disponibles en version numérique sur la plateforme StampsDaq.

CTT précise que dans la version physique, en vente dans les magasins physiques et en ligne, l'acheteur reçoit une carte avec le sceau physique et un code numérique à 10 chiffres. Ce code doit être saisi sur la plateforme StampsDaq pour permettre l'accès numérique au timbre NFT correspondant.


"Le timbre du NFT, en format numérique, a différents niveaux de rareté et celui qui correspond au timbre que vous avez acheté n'est connu que lorsque vous accédez à la plateforme StampsDaq", explique-t-on.

Dans le format physique, il n'y a que le timbre commun, mais lorsque le NFT associé est échangé, le collectionneur reçoit un timbre numérique avec l'un des quatre niveaux de rareté.

Selon le CTT, "il y a quatre catégories : commun, avec 35 000 exemplaires ; rare, avec 4 900 exemplaires ; super rare, avec 99 exemplaires et unique, avec un seul exemplaire".

Cependant, "le fait que le niveau de rareté ne soit pas connu au moment de l'achat ne permet pas de choisir le NFT associé, ce qui rend ce timbre très intéressant tant pour les collectionneurs traditionnels que pour les consommateurs "digital native" et, bien sûr, pour tous ceux qui souhaitent renforcer leur portefeuille".