"Pour prendre les bonnes décisions au bon moment, il faut examiner les données nécessaires", a déclaré António Lacerda Sales aux journalistes. Faisant allusion au dynamisme de la science, le secrétaire d'État a déclaré que chaque jour "de nouvelles données émergent" et que c'est sur la base de ces nouvelles données que le gouvernement prendra "les bonnes décisions, au bon moment".

Interrogé sur le fait de savoir si l'augmentation des foyers pouvait justifier l'inévitabilité d'une troisième dose de vaccin, il a expliqué que "dans l'immunité, il y a de nombreux facteurs et différents critères". "C'est à partir de la consolidation de toutes ces données, des importantes études sur les anticorps dans les foyers et dans d'autres domaines", qu'une "décision sera prise, au bon moment", a-t-il ajouté.

Selon António Lacerda Sales, en ce qui concerne la vaccination du groupe d'âge entre 12 et 15 ans, "chaque jour de nouvelles données apparaissent" et "il y a une adaptation à la réalité qui doit être très fluide". "Encore ce week-end, il y avait des études, notamment nord-américaines, dans lesquelles il n'y avait pas de signes d'alerte, de grands signes de risque, concernant la vaccination de ce groupe d'âge de 12 à 15 ans et aussi des études au niveau européen", a-t-il dit.

"Aujourd'hui, il n'y a pas de décision définitive, mais demain ou après-demain, il peut y en avoir une ", a-t-il mentionné, " il y a des pays qui ont déjà adopté des approches différentes ", mais le Portugal " attend et gagne du temps " pour prendre la décision " avec confiance ".

Le secrétaire d'État s'est montré confiant dans le fait que les objectifs seront atteints afin que, d'ici la fin septembre, le Portugal atteigne 85 % de la population vaccinée. Dans ce contexte, il a demandé aux jeunes de 16 et 17 ans de programmer eux-mêmes leurs vaccinations, même s'ils sont en vacances : "Pour nous, il est très important que, dans les trois prochaines semaines, les gens programment leur rdv pour pouvoir se faire vacciner", a-t-il souligné.