"Il a été accepté qu'il y ait une application de 2 euros par invité et par nuit, pour un maximum de sept nuits, exemptant les enfants jusqu'à 13 ans et aussi [les adultes] pour des raisons de santé ou pour des questions indiquées par la sécurité sociale".

Selon Pedro Calado, seul le conseil municipal de Ponta do Sol n'a pas participé à la réunion, au cours de laquelle "il a été presque consensuellement accepté que des règles égales soient créées pour toutes les municipalités".

Le président de l'AMRAM a expliqué que la redevance ne devrait entrer en vigueur qu'au cours du second semestre de cette année, étant donné que le processus doit passer par plusieurs organes municipaux et qu'il doit également faire l'objet d'une période de discussion publique.

D'autre part, il est nécessaire de créer un système informatique adéquat qui permette de conjuguer avec toutes les unités touristiques, qu'il s'agisse de fermes madériennes, d'hébergements locaux ou d'hôtels.

Une commission de 2,5 % est prévue pour les établissements hôteliers, le reste étant transféré aux municipalités.

"Chaque conseil municipal fera son application [des fonds de la taxe] en fonction de ce qui est défini dans ses règlements, mais il a également été entendu que cette application devrait toujours être basée sur la durabilité environnementale, les questions de promotion touristique, la préservation des espaces verts et pour l'utilisation touristique", a expliqué Pedro Calado.

La taxe de séjour sera appliquée aux touristes d'outre-mer et aux résidents.

Mardi, le secrétaire régional aux finances, Rogério Gouveia, a révélé que l'exécutif madérien (PSD/CDS-PP) visait des recettes de 10 millions d'euros grâce à la collecte de la taxe de séjour.

"Actuellement, nous estimons une recette de 10 millions d'euros, mais c'est un processus qui est en cours de négociation et de dialogue avec les municipalités et qui, naturellement, tout au long de 2024, progressera", a déclaré le fonctionnaire du gouvernement, lors de la présentation du budget de la région autonome de Madère pour cette année.

Actuellement, seule la municipalité de Santa Cruz, à l'est de Madère, dirigée par le JPP, perçoit une taxe de séjour.