Dans la plainte remise au Président de la République, au Premier ministre et au Médiateur, à laquelle Lusa a eu accès, l'Associação ProPública - Direito e Cidadania souligne "l'exigence quasi universelle d'une programmation préalable, par téléphone ou par voie électronique, pour qu'un citoyen soit reçu dans n'importe quel service de l'administration publique".

Or, cette exigence, affirment-ils, viole le droit constitutionnel d'"accès effectif, libre et direct aux services publics sans nécessité de rendez-vous".

En d'autres termes, "le droit des individus à des services publics accessibles, rapides et non discriminatoires est violé depuis plus d'un an et demi".

Selon l'association privée qui lutte pour la défense juridique de l'intérêt public, "les moyens alternatifs de soins qui ont été perpétués violent les garanties constitutionnelles", exprimées dans les articles 266 et 267, et "affectent le bien-être général des personnes et des communautés".

La réservation à l'avance pour un service en face à face dans les services publics faisait partie des mesures pour répondre à la pandémie de Covid-19, mais elle n'était "légalement justifiée qu'en vertu de l'état d'urgence", explique ProPública.

Le Portugal n'a pas connu d'état d'urgence depuis le 30 avril 2021, et l'état d'alerte qui s'en est suivi a pris fin le 30 septembre.